

Bourgogne en l’an 1450 :
« Convoquez le ban ! Les consignes du Grand Commandant sont claires. Une petite faction de frères reste ici. Phillipe le bon, Duc de Bourgogne, a donné sa bénédiction. Mais ne cherchez noise à personne. Le Bourguignon est farouche…
Gauvain ! Vous vous établirez avec vos hommes et préparerez un campement, non loin de Santenay, en plein cœur de la vallée de La Cozanne (en Saône-et-Loire). Théodore, en tant que maître écuyer, vous vous rendrez, avec une vingtaine de frères à l’Hôtel-Dieu pour visiter ce nouvel hôpital aux Hospices de Beaune. Vous prodiguerez les soins. Dieu reconnaîtra les siens.»
Le discours dont vous venez d’être témoin vous raconte le passage des Hospitaliers en Bourgogne, au XVè siècle. Les Hospitaliers ? C’est un ordre religieux et militaire. Il est établi, à l’origine, pour créer des hôpitaux. Ils défendent, soignent et nourrissent les pèlerins sur les chemins de Jérusalem.
Ce campement initialement éphémère va, en fait, se développer et l’ordre de chevaliers aura de plus en plus d’influence. Ils plantent des vignes. Au cours des siècles, c’est le pinot noir qui s’affirmera comme le cépage le plus répandu sur les coteaux de ce petit village des Hautes-Côtes-de-Beaune. Ainsi né « Paris L’Hôpital ».
Une exigence : Créer des vins généreux, ronds, amples et enveloppant dans la parfaite tradition de ce lieu.
Des vins d’appellation Bourgogne mais aussi des Vins de France. Parce que l’Hospitalier, par nature, est accueillant.
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